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Février 2021

L’indépendance ou la mort ! Le Portugal, dirigé par une dictature fasciste, a été le dernier pays européen à maintenir des colonies en Afrique. Cette politique intransigeante a conduit à une lutte de libération nationale sanglante en Guinée-Bissau, en Angola et au Mozambique dans les années 1960 et 1970.

L’Angola a été le premier pays à engager la lutte armée, en février 1961. Le Mouvement Populaire pour la Libération de l’Angola (MPLA) dirigé par Agostinho Neto, qui entretenait des relations étroites avec Cuba, a dirigé la guérilla dans cette colonie, la plus riche en ressources naturelles.

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En Guinée, le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert (PAIGC), dont l’intellectuel panafricaniste Amilcar Cabral était la référence centrale, a reçu le soutien de sa voisine, la Guinée-Conakry, indépendante, pour lancer son offensive contre le régime colonial. Cabral sera assassiné en 1973, avant d’avoir vu l’indépendance de son pays.

Le Front pour la libération du Mozambique (FRELIMO), a également vu son leader et fondateur Eduardo Mondlane assassiné par la police secrète portugaise en 1967. Le témoin passe au jeune et charismatique Samora Machel, qui connaîtra de plus en plus de succès dans la campagne de guérilla du nord du pays.

La guerre coloniale, de plus en plus éprouvante, a été un élément clé de la fin de la dictature au Portugal. La Révolution des Œillets du 25 avril 1974 a rétabli un régime démocratique et ouvert la voie à l’indépendance des colonies.

Malgré les projets révolutionnaires menés par le MPLA, le PAIGC et le FRELIMO, les pays nouvellement indépendants (dans des contextes différents) ont été pris dans des guerres civiles, des interventions étrangères mais aussi des dérives des classes dirigeantes. Bien qu’ils n’aient pas réussi à surmonter le sous-développement, les idéaux de libération et d’égalité restent latents, prêts à refaire surface.

Téléchargez ici la version à imprimer et utilisez-la comme calendrier mural ou fond d’écran.

Rédaction: Ricardo Vaz. Illustration: América Rodríguez.

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